Le bal

Nombre de messages : 1 Age : 39 Date d'inscription : 20/01/2007

Mesdames et Messieurs, Petits et Grands,

Nous, les merveilleux, les grands, les fantastiques, bref, les administrateurs de Golden-City nous avons l'honneur, le privilege de vous annoncer que le bal costume est officiellement ouvert!!

Venez avec vos cavalieres et cavaliers et que la fete commence!

Devinerez-vous qui est qui?

Hj: Dsl, pas d'accents: clavier qwerty!

Le bruit assourdissant d'une moto dechira l'air. Le jeune homme blond a ses commandes frena en un superbe derapage et descendit du vehicule. Il ne portait pas de casque, ainsi, il etait facilement reconnaissable: ce jeune homme n'etait autre que Cloud. (Attention les fans de FFVII!) Il portait un superbe ensemble noir qui contrastait avec la blancheur de sa peau.(http://www.unitoyzone.com/images/AAA-FFVIICloud.jpg)

Il jeta un bref coup d'oeil a l'endroit qu'on lui avait indique: personne. Il devait etre en avance. Decidant d'etre patient, il s'adossa a un arbre et attendit. Comment s'appelait sa cavaliere? Il ne s'en souvenait deja plus. Juste qu'elle etait blonde et probablement timbree.

Et la femme qu'il aimait, ou etait-elle? Il avait appris qu'elle viendrait, mais le reconnaitrait-elle? De plus, elle aussi avait une autre personne pour cavalier. Il ne pourrait peut etre meme pas l'approcher. Cloud se mordit la levre, agace: la perspective que sa moitie traine avec un autre ne l'enchantait guere; mais c'etait les regles du bal et il etait contraint de s'y plier.

Il leva ses profonds yeux bleus vers l'horizon: le soleil couchant donnait aux nuages une teinte rosee et lumineuse. Un spectacle sans egal qui ne l'impressionait guere. La legere brise agitait ses meches dorees. Il s'ennuyait a mourir. Sa patience n'avait pas dure longtemps.

Mais que faisait sa cavaliere?

Fessona marchait lentement, les yeux mi-clos. Fessona, ancienne déesse chez les latins, des maladies. La maladie était une chose fort décevante en ce monde, elle laminait encore et encore la beauté de chaque chose. Mais quand on y réfléchissait, la maladie était quelque chose d'incroyable: par une mécanique inconnue, le virus ou la bactérie parvenai à se démultiplier, et quelque chose d'aussi petit que la peste pouvait décimer des millions de gens. Et aucun corps de chair ne résistait alors à la maladie. Mais la maladie aide aussi, car une fois qu'elle est passée, si elle est vaincue, la personne est ainsi immunisée, ne laissant peut-être que la trace de quelques plaques ou cicatrices de boutons bien trop grattés. Mais les maladies avaient aussi un grand défaut: elles aussi mutaient. Et quand bien même on la battait, il y avait toujours un des microbes qui survivait, et qui apprenait à se battre contre les médicaments. Et le cycle continuait.

Fessona avançait toujours. le soleil se couchait. Il ne fallait pas qu'elle arrive en retard. Chaque rayon du soleil qui disparaissait était un moment de plaisir qui mourrait. Car ce bal était un grand soulagement apres les malheurs qu'elle avait vécus. L'or et l'écarlate qui teintaient le ciel réchauffaient un peu son coeur. Elle se demandait pourquoi elle était devenue Fessona. Peut-être parce qu'elle était mélancolique. Ses longs cheveux blancs furent soufflés par la douce brise du soir, et ses yeux rouges observerent le paysage qui s'offrait à elle: une grande plaine, parsemée de lampions, et dont une sorte d'aire avait été ammenagée, avec sur le côté, un buffet fort garni. Ce devait être là.

Fessona releva un pan de sa robe, robe noire toute de dentelle, dont les plis étaient plus précis les uns que les autres. Une énorme moto était garée en contre-bas, et un beau jeune homme blond était adossé à un mur. Ce n'était pas son cavalier. Tant pis. La jeune femme décida de rester muette, et se contenta d'un bref hochement de tête au garçon, comme toute salutation.

Comment donc avait pu son cavalier s'habiller? Les bls masqués étaient tres divertissants, et Fessona ne savait pas à quoi s'attendre de la part de son partenaire. À coup sûr il allait encore trouver un déguisement loufoque.Tant pis. Elle s'avança sur un bout de la piste de danse, et commença à esquisser des pas maladroit, obéissant au rythme d'une chanson imaginaire. Cela faisait tres longtemps qu'elle n'avait plus dansé.

Aiwa était enfin parvenu au bal. Peu fière de son déguisement, elle observa les décoration et la stupide voix off qui annonçait le début de ce bal stupide. Soupirant elle passa devant une moto. Jolie joujou, un tantinet trop frimeur à son goût… La chevauchant un instant, elle partie aussi vite qu’elle était venue, de peur que le propriétaire soit un grand baraqué costaux et que son cavalier – qui n’était pas son aimé - soit trop petit et trop peu musclé pour pouvoir la protéger.

Ah ! Les aléas de la vie ! Aiwa la grande avança lentement entre les stand, s’arrêtant parfois pour boire un verre ou gagner une peluche, puis elle partie enfin en quête de son prince charmant d’un soir qui avait décidément bien de la chance…. Ou pas ?
« YOUHOUUUU ! CAVALIER OU TE CACHE-TU ? »

Telle était la merveilleuse phrase qu’elle lançait a qui voulait l’entendre… Elle observa les personne susceptible d’être son beau cavalier… Un blond, pas trop mal foutu, mais un blond, elle n’aimait pas les blond, tant mieux, elle savait que c’était pas lui. Non franchement, il était hors de question quelle se coltine un blond platine ! Ca ferai tache avec son jolie look gothique qu’elle avait eu tant de mal a faire.

Car malgré les tonnes et tonne de fringue disponible dans son armoire qui ne menait pas au monde de Narnia, trouver ce style de fringue là lui avait était impossible. Oh bien sur il y avait toujours possibilité d’aller en acheter, mais à l’heure à laquelle elle avait eu l’idée de faire son déguisement, cela semblait peu probable que les magasin soit encore ouvert.

Y’avait plus qu’a faire un peu de couture… Une fois son habit de toile kaki et rouge enfin fait, la petite parure qui allait avec : opération coloration de cheveux made in L’Oréal Paris parce qu’elle le valait bien. Ses magnifique cheveux était maintenant passé au rouge et noir, couleur qui se mariait a merveilles avec son ensemble fait main aussi.

Et la magicaboux plus tard voici la merveilleuse Aiwa. Bon, voyant visiblement que son prince se faisait attendre, elle imita le blond dont les cheveux ressembler à un Super Saiyen qui aurait sûrement trop combattu un Freezer en manque de planète a détruire, elle s’assit au pied d’un arbre… Que la fête commence !

Senritsu avançait, sans savoir qui allait la faire danser au bal. Homme ou femme, elle n'en avait cure, son seul soucie restait... de trouver à manger. Elle déambulait, une flute de champagne à la main, entendant ci et là des musiques qu'elle ne connaissait qu'à peine, souvenirs d'un passé troublant et tellement incomplet. la jeune fille avança vers la salle principale, découvrant avec stupéfaction, une pièce d'une taille gigantesque, portant en son sein maintes et maintes décorations allant du plus simple bouquet de fleur au tableau datant du siècle dernier. Dans son esprit, elle chercha la raison pour laquelle ce genre de choses pouvaient encore être retrouvées et conservées. Pour elle, il ne s'agissait que d'un héritage poussiéreux ou en devenir de l'être.
La salle comportait une grande table, où étaient disposés plusieurs plateaux contenant victuailles et autres boissons alcoolisées ou non. Son regard se porta sur la nourriture, appétissante, attirante. Elle déambula, cognant quelques personnes au hasard sans prendre la peine de d'excuser, peut-être son cavalier était déjà là? Elle continua, s'approchant de la table, un peu de bave aux lèvres. Avant de prendre à manger, elle inspecta les alentours et se regarda, comme si elle fut une illustre inconnue pour elle même: une courte jupe jaune, de longues tresses terminées par des morceaux de tissus jaunes, elle avait eu l'impression de rajeunir, malgré son âge avancé. Sa peau, toujours légèrement halée par l'inexistant soleil ayant bercé son enfance traumatisante et hératique, luisait à cuase de la chaleur, elle prit une assiette, y mit ce qu'elle put y mettre dedans et se dirigea, longeant les murs cette fois ci, vers la grande porte-fenètre se trouvant bien plus loin.
Senritsu s'avança encore un peu, puis soudain, elle fut confrontée à la vision d'un grand arbre, au pied duquel était assis une jeune femme, accompagné d'un grand jardin, idéal, sûrement, pour continuer la relation éphémère qui avait déjà commencé pour certains. D'un coup d'oeil vague, elle chercha des yeuxun banc sur lequel s'asseoir afin de manger tranquillement en attendant la personne l'emmenant danser... Dans un souffle, elle ne dit que ces quelques mots:
"J'aurais voulu que tu sois là à mes côtés... pourquoi a t il fallu que tu le fasse?" Puis elle piocha dans son assiette, attendant toujours cette personne...

Lune manquée. Nombre de messages : 15 Age : 39 Date d'inscription : 09/01/2007

« LA LI HOOOOOOOOOOOOOOOOOOO »

Voici ce que purent entendre les principaux intéressés du bal. Une jeune femme, une jeune fille peut être ? Une voix sur aiguë, des cheveux longs et blonds ramenés dans des couettes mal faites, effet fait exprès, quand on voyait le look de la jeune.. hum folle ? Du crazy, du fou, du foutage de l’air des fringues, des superpositions, des couleurs vives – rouge, jaune et orange range – des grands yeux bleus. Voici la Noriko.

Noriko avait trouvé son nom de « scène » plutôt de bal dans un manga qu’elle appréciait, et puis coté fringue, un tour dans l’armoire, on ressort les vieux machins, et on les met. Pour le caractère, on se lâche, et obtient ce subtile mélange…

Son cavalier était un blond – platine ? – comme elle, il paraissait. Pas bien difficile, y’avait qu’un seul gars présent, et il était blond. Sautant comme si on jouer a saute mouton 24/24, elle arriva devant son Ducliné du jour. Une barbe à papa en main droit,e une crêpe à l’autre elle s’approcha de la personne et lui tendit la crêpe.

« HELLO C.. Cl… Clad… Krad… Grrr. J’ai paumé ton nom, mais c’est pas grave ! Tu me le dira ! Voilà une crêpe mon ami ! Je suis Noriko, ta cavalière ! »

Non sans blague ? Elle attendit patiemment, ou presque, qu’il accepte sa crêpe, c’était pas tout, mais y’avait une fête derrière tout ça. Et ça restait ennuyant de ne devoir rien faire. Surtout qu’elle avait repéré un stand avec des lapins comme prix… Il fallait y allez ! La survie des lapins – crétins ? – en dépendait !

Voilà enfin le grand jour ! Le jour que beaucoup de personnes attendent, sauf bien entendu le trouble fête de première, j’ai nommé Mark !
Mark avait reçu une lettre qui lui disait qu’il avait était inscrit à un bal avec une cavalière, mais le jeune homme ne s’en souvenait pas d’avoir fait une demande d’inscription de quoi que soit ! Enfin il a quand même réussi à aller à cette fête, à contre cœur bien entendu mais il y était !

Vêtu d’un simple T-shirt noir avec l’insigne d’un de ses groupes préféré, nous dévoilons pas le nom malheureusement car la publicité est interdite … Comme bas, il a un jean noir basique et avec des chaussure de skateur, pas plus de précision sur les habits du jeune homme !

Donc il marche les mains dans les poches en tirant la gueule. Pas très heureux d’être ici, il passa les divers stands sans s’arrêter à aucuns d’eux. Cela n’intéresser pas Mark, qu’il savait bien que sa cavalière comme elle est allé lui en faire baver donc il préférait rester serin jusqu’à qu’il la re-jouie. D’ailleurs il arrive au lieu du rendez-vous, c’était au pied d’un arbre, un peu à l’extérieur du bal. On pouvait voir une silhouette qui semblait attendre sur celui-ci.
Le jeune homme pousse un petit soupir avec l’air abattu.
« Bon nous y voilà … Je suis en retard ! Vais me faire étripé ! »

Il se redresse, sort ensuite ses mains de ses poches, se craque ceci et avance enfin en direction de l’arbre qui est le lieu du rendez-vous.
Après être arriver sous cette immense végétale, le jeune homme avait cru que celle qui l’attendait aller se jeter sur lui pour l’étriper mais non elle ne fit rien d’ailleurs le fait de la voir sous d’autres circonstances que d’habitude aller peut-être les réconcilier. Donc le jeune homme prit son courage à deux-là et se lassant.
« Bonsoir, Aiwa ! Ca te va très bien ce que tu portes ! »

Mais quel pouilleux ! Comme d’habitude monsieur à oublier de s’excuser, est-ce le calme avant la tempête ? En tout cas il va sûrement en avoir une pour ce pauvre Mark qui oublie ses principes.
Mais une chose est sur la fête ne fait que commencer et ça risque de devenir très intéressant … Ca dépends pour bien entendu !

Nombre de messages : 36 Age : 31 Date d'inscription : 11/03/2007

Shin courait aussi vite qu' il le pouvait. La cloche d' une lointaine église sonnait 21 heures. L' invité soupira de soulagement. Il n' était pas si en retard. Mais pourtant, il courait toujours, le vent frais et puissant le grisait et l' emportait plus loin que n' importe quelle danse. Arrivé devant un majestueux domaine, il entra sans probleme à l' interieur de la salle consacré au bal. Elle était tout simplement magnifique. Les murs recouverts de dorures étincelaient, des cariatydes magnifiques suportaient un plafond profond et immense, coloré de milles et une couleurs éclatantes.

Shin, dans son petit ensemble traditionnel chinois, avait l' impression de n' etre pas à sa place. Mais en observant ses camarades, il se rendit compte qu' il n' était pas si mal déguisé. Ses cheveux étaient ceux d' une perruque blonde au cheveux soyeux. Elle dissimulait si bien ses reels cheveux et allait si bien avec la paleur maladive de sa peau plus blanche que la lune, qu' on ne l' aurait pas crue perruque. Il s' était très légérement maquillé, juste un peu de masquara pour souligner ses yeux bleux clair, aux reflets marins. Pour l' occasion, le jeune homme s' était même percé l' oreille. Cela lui avaitr fait atrocement mal, et était resté rouge quelques jours. Il faut dire que c' était lui même qui s' était defenestrer, sans aucune aide exterieur. Mais en se regardant dans l' un des nombreux miroirs, il était, pour une fois, assez fier du résultat. Son ensemble chinois bleu ciel lui allait comme un gant. Peut-être parce que c' était lui même qui l' avait cousu. Shin avait toujours été doué de ses mains, tout du moins, d' après sa famille. Cet ensemble s' arretait aux épaules, et les laissait nues. Un gant noire, parsémé de dentelle, remontait son bras gauche et s' arretait dans sa course éfrenée à l' endroit du maigre biceps du jeune garcon. Cela lui donnait un air éfféminé plus que séduisant. Le pantalon était assez classique. Bleu ciel comme le haut, il se finissait pourtant en s' élargissant énormément, et retombait aux cotés de ses chaussures pointues, turlututu.

Shin s' arracha de sa contemplation. Lui si timide et éffacé avait pris un reel plaisir à élaborer ce déguisement, et le porter ce soir là le remplissait de fierté, de bonheur, d' un sentiment étrange qu' il ne savait trop comment nommer. Bref, il s' était trouvé une nouvelle passion : se déguiser. Pour la première fois de la soirée, un sourire illumina son visage. Il alla s' adosser sur un des murs en hésitant, et jeta un regard circulaire à la salle. Non, son partenaire n' était pas encore arrivé.